Savannah Goldcher

.1.

Nom :
Goldcher
Prénom :
Savannah
Age :
17 ans
Clan :
Populaires
Avatar :
Jessica Stam

.2.

Description mentale :
Okay. Je vous aurai bien proposé de commencer par le commencement, malheureusement, je ne suis pas bien sûre qu’il y ait de commencement ou de fin au caractère de la demoiselle. Il est complexe, et je ne connais sans doute pas la moitié de ce qu’il y a à savoir. Je suis sûre qu’elle cache très bien son jeu, même après quinze ans de liens. Je ferais néanmoins du mieux que je pourrais, et tenterais de vous la décrire le plus objectivement possible, mais je ne vous promet rien non plus. Je me souviens d’elle enfant… Pétillante, malicieuse, pleine de joie de vivre. « Christie, regarde là-haut ! L’oiseau dans le nid ! » Elle s’émerveillait de tout. Toujours en mouvement, rien ni personne ne pouvait l’arrêter. A moins de lui promettre des gâteaux au chocolat. Là, elle se calmait d’un coup, vous faisait les yeux doux. Atrocement gâtée par ses parents, Mr Goldcher & Mrs Dollington, elle n’avait pas l’habitude qu’on lui refuse quoi que ce soit. Elle ne l’a toujours pas, d’ailleurs. Je l’ai vue se désillusionner, peu à peu. Je l’ai vu grandir et prendre conscience de ce monde qui l’entourait. La pire période pour elle fut sans doute celle de la préadolescence. Elle affichait sans cesse un air morne et rien ne semblait pouvoir lui faire retrouver sa gaieté d’antan. « Pas envie. » C’était devenu sa phrase favorite. Heureusement, cela ne dura pas longtemps. Bien qu’il me soit toujours possible de lire la souffrance dans les yeux de Savannah, elle a apprit à la dissimuler. Sous une couche de maquillage… Le rimmel qui coule sur ses joues. Elle est redevenue, en apparence, la petite fille enjouée et dynamique que je connaissais. Mais elle a perdu son innocence et sa naïveté. Emportée dans ce monde auquel elle appartient totalement dorénavant, elle boit, elle fume, elle tape. « Sex &Drugs &Rock`n`roll » Fêtarde comme personne, Savannah, d’aussi loin que je m’en rappelle, préfère passer le plus de temps en dehors de chez elle. Ses « amis », elle les collectionne. Ne me demandez pas si elle a réellement foi en eux, je n’en sais rien, je ne suis pas à sa place. Même si j’opterai plus pour la réponse négative, l’ayant tant de fois vue tourner la page sur des histoires plus ou moins longues. En tout cas, on ne peut pas dire qu’elle n’a pas de compagnie ou qu’elle risque de s’ennuyer… Je ne connais pas grand monde qui ne l’aime pas… Déjà entendu quelques rageuses siffler sur son chemin… La jalousie les rend toutes folles. « Il paraît qu’elle s’est tapé Connely, c’est lui qui lui refile toute sa cam’. » Et un garçon, une fois, vraiment mignon d’ailleurs, qui m’a avoué : « Je trouve cela vraiment dommage qu’elle se traîne ainsi… Je suis sûre qu’elle est intelligente. Mais son mode de vie est détestable. Le genre de filles que je déteste, habituellement. » Habituellement. Je sais bien qu’en voyant son regard d’enfant perdue, il a tout saisi, et n’a pu s’empêcher de la catégoriser définitivement. Il faut dire qu’avec elle, rien n’est monotone… Les minutes défilent aussi vite que le paysage à travers le hublot de votre avion. Drôle, divertissante, bavarde et agitée, elle ne laisse aucun silence ni aucune fatigue quelle qu’elle soit s’installer. Il est parfois assez difficile de la suivre mais, une fois qu’on a pris le rythme, c’est un vrai régal… Mieux vaut tout de même ne pas en abuser, si l’on ne veut pas finir comme elle… Beaucoup aimeraient, certes, mais il n’y a pas que des points positifs, loin de là, et elle pourrait sûrement vous le dire. Enfin non, elle ne le dirait pas. Pas du genre à se plaindre ou à parler d’elle, loin de là…
Ses résultats scolaires ? Ils ont toujours été plutôt bons. Mais elle n’a jamais rien fichu, ça, je m’en rappelle parfaitement, durant les années de collège que nous avons passé ensemble… « Christie, tu me prêtes ta copie ? » Et elle s’en tirait toujours mieux que moi aux contrôles. Je m’en souviens, je lui en voulais pour cela. Je ne sais pas si aujourd’hui c’est toujours la même chose. Avec tous ses problèmes, si vous voyez ce que je veux dire, ça ne m’étonnerait pas que non… De toute manière, que peut-elle bien en avoir à faire ?
Superficielle, dites-vous ? Peut-être légèrement. Disons qu’elle aime le shopping et avoir du style, et c’est par conséquent l’image qu’elle renvoie d’elle. Mais ce n’est pas moi qui vous direz ce qu’il en est réellement.
Je pense vous avoir énumérer l’essentiel. Pour le reste, la part trop grande de mystère dont Savannah se trouve être la seule détentrice… Voyez cela avec elle.

Gouts/Passions :
Savannah se passionne pour beaucoup et peu de choses à la fois. Disons qu'il s'agit plus de "passes" qui lui... Passent. Mais autrement, elle a toujours eu une passion pour le stylisme, l'art en général, et la fête. Oui, une immodérable passion pour la fête. Et d'ailleurs, elle ne s'en est jamais privée. Sinon, elle n'aime pas les olives, ni les oignons, raffole du caviar et du tabasco, ne mange jamais de câpres ni de truffes, adore le champagne mais n'a jamais bu de vin dont elle déteste l'odeur, préfèrera la vodka à la tequila, la manzana au whisky et la desperados à la bière. Elle ne portera jamais de jupe verte, et ses slims rouges doivent être en latex sinon rien. Elle doit avoir exactement six bagues aux doigts, pas une de plus, pas une de moins, et ses boucles d'oreille ne peuvent pas mesurer plus de quinze centimètres de longueur, ce qui, somme toute, est déjà pas mal, non ?

Caractère du personnage :
Voir plus haut.

.3.

Description physique :
Savannah a une apparence particulière… On dira pas d’elle qu’elle est belle, mais elle a plus que ça : du charme et du style, et ça lui aurait suffit. On peut voir au travers de son style son insouciance et son absence de considération pour la mode. Comme elle me le dit un jour : « A quoi sert la mode ? A rien. Les gens la suivent sans se poser de questions, achètent sans se poser de questions, portent sans poser de questions. Ils ont oublié la notion de goût. Moi je porte ce que je veux, et mieux : ce qu’il me passe sous la main. Je n’ai pas de temps à perdre à travailler une apparence qui ne me vaudra rien. Ce n’est pas celle-ci qui compte. » Bien heureusement, ce sont toujours des hauts Christian Lacroix, des jeans Seven, des pulls Burberry et des sacs Gucci qui lui tombent sous la main. Mais elle les associe vraiment étrangement, il faut le dire, et avec des accessoires auxquels on ne penserait même pas. Excentrique, c’est le mot. Et ça plaît.
Grande, fine et même maigre d’après certains, je verrais bien Savannah faire de la photo. D’ailleurs, elle a toujours été photogénique. J’ai des photos d’elle en train de manger, en train de dormir, et elle n’arrive jamais à se taper une sale tête là-dessus. Je ne sais pas comment elle fait. C’est du gâchis de ne pas offrir son visage au monde entier.
Elle n’est pas parfaite non plus, je n’irai pas jusque-là. Peut-être un peu trop maigre, justement, une peau un peu trop blanche. Elle se tape souvent une tête de shootée les lendemains de fête, mais porte rarement du maquillage. Pourtant, ça lui va très bien, je trouve. Ses cheveux sontblonds et fins, longs, et elle passe toujours des heures dessus…

Histoire :
De son histoire, je ne connaîtrais probablement rien si nos mères respectives n’étaient pas amies et que j’avais pu surprendre quelques discussions téléphoniques ou autres… Pour la simple et bonne raison que Savannah n’évoque jamais le « problème » de ses parents { personnellement, je dirais même qu’ils en ont plusieurs, &gros de surcroît… }, ni même de son passé. Toujours cette force inexplicable et cette réserve dont je ne parviens à trouver la source… Ce n’est pourtant pas l’envie qui manque. Trop curieuse, peut-être, mais c’est que l’histoire de Savannah n’est pas comme [i]toutes les autres. Pas extraordinaire non plus, n’abusons rien, mais suffisamment palpitante pour éveiller l’intérêt. Je m’apprête donc à vous faire parvenir les détails de sa vie qui me sont connus, étalage du « dossier » monté ces dernières années sur mon amie si étrange, ces moments de sa vie dont j’ai pu récolter les souvenirs ou que j’ai tout simplement vécu avec elle.
Elle est née dans une clinique privée de Californie, fort réputée { la même que moi, d’ailleurs. }. C’est là que nos mères se sont connues. Emma Dollington est une femme arrivant sur la quarantaine. Elle devait à peine être plus âgée que Savannah quand elle a eu celle-ci. Elle vous apparaît comme froide et hautaine, et ce n’est pas qu’une apparence. Emma s’estime supérieure à tout et tout le monde. Elle est très belle, il faut dire, et dispose d’une fortune considérable depuis qu’elle a hérité de sa grand-tante. En ce qui me concerne, je l’ai toujours trouvée désagréable, manipulatrice et intéressée. Mais ma mère s’en était entichée, alors mieux valait ne rien dire.
Un soir, en passant devant la porte de la chambre à ma mère, j’avais compris qu’elle discutait avec Miss Dollington, qui n’était pas encore Miss Dollington, à vrai dire. Je me jetais sur le combiné situé dans ma chambre, à l’époque où je n’avais pas encore ma propre ligne téléphonique { ce qui n’a su tarder, mes parents ne supportant plus de me voir séquestrer leur ligne à longueur de journée… }.
« Tu te rends compte, il a failli lever la main sur Savy ! J’ai cru que la petite allait pleurer. Elle ne pleure jamais habituellement. S’il croit que je vais le laisser toucher à ma fille, ce taré… »
La vérité, c’est que Mrs Dollington n’en avait jamais rien eu à faire, de sa fille. Elle n’a même pas voulu l’allaiter un mois entier parce que cela faisait mal à sa poitrine si merveilleusement proportionnée… Elle avait refilé la gosse à une nourrice et avait continué ses séances de contemplation dans le miroir, ses achats constants de belles robes et ses dîners de charité. La seule chose qui lui plaisait c’était, dans ses bons jours, de jouer à la poupée avec elle et de l’habiller en complet Dior.
« Ma pauvre chérie… Qu’en dit ton avocat ? »
Eurk. La voix de ma mère, roucoulante, caressant cette pimbêche dans le sens du poil. Vraiment, je comprenais pourquoi Mr Goldcher ne supportait ne supportait pas sa femme…
« Le divorce va être entamé, bien sûr. Je refuse de rester ne serait-ce que quelques semaines avec une tare pareille. Et même pas si friqué que ça, en plus. »
Qu’est-ce que je disais ?
Le lendemain, je revoyais Savannah. Nous avions sept ans. Elle faisait comme si de rien n’était. Toujours aussi joyeuse et amusante que d’habitude. Quand j’insistais sur mon « Ca va ? », elle s’arrêta et me sonda d’un œil interrogateur : « Oui pourquoi ? ». C’est à partir de ce moment-là, il me semble, que j’ai commencé à lui vouer une adoration sans nom.
Une semaine plus tard, ses parents divorçaient. Tous les week-ends, la demoiselle allait chez son père. J’ai longtemps ignoré comment cela se passait, là-bas, avec lui, et le genre de relations qu’ils entretenaient. Savy ne me laissait même pas aborder le sujet. Tout comme pour ses relations avec sa mère, d’ailleurs. Parfois, un petit sourire sarcastique apparaissait sur ses lèvres alors que j’évoquais le sujet, mais jamais rien de plus. Puis, il y a maintenant deux ans, Mr Goldcher m’a invité à venir passer un week-end chez lui, alors qu’il récupérait Savannah au collège. Ca n’avait pas l’air d’enchanter mon amie, mais elle sait se tenir, et après un moment de décontenance, elle s’est très vite reprise. Je n’ai pas cherché à respecter ses souhaits, je l’avoue. J’ai immédiatement accepté, et attendu ce week-end là avec impatience.
J’ai été énormément surprise, je dois l’avouer. Par tout, absolument tout. Tout d’abord parce que là-bas, Savannah incarnait carrément un autre personnage. Je lui aurai bien décerné la palme de la meilleure actrice et/ou comédienne si je l’avais eue entre mes doigts. Déjà, son style vestimentaire changeait considérablement. De la jeune fille soignée, chic et élégante, collectionnant les robes Givenchy, les mules Prada et les manteaux YSL, le tout d’une manière excentrique et bien à elle, elle était passée à une sportive vêtue en Adidas – Reebok – Nike – Levi’s et j’en passe. Elle avait chopé l’accent des banlieues et délaissé son langage soutenu et ses sous-entendus subtiles. A Los Angeles comme ici, elle connaissait absolument tout le monde, et savait avec qui il fallait se trouver pour se faire bien voir. Elle me demanda gentiment de changer de tenue et de me la fermer si je voulais traîner avec elle ce week-end là. Je grimaçais et me retrouvais en basket et survêtement le temps d’une après-midi. C’était l’horreur, mais elle a réussi à me le faire oublier. Le soir, elle a reprit son allure de petite femme et a enfilé une robe de marque pour accompagner son père au restaurant. Bien sûr, j’y étais conviée aussi. J’ai été étonnée. J’imaginais que leurs relations étaient plus tendues. Ils parlaient peu, mais je su ce jour-là qu’entre ses deux parents, c’était bien Mr Goldcher qui méritait le plus sa fille. Pas étonnant qu’elle ait refusé de prendre le nom de famille de son beau-père. Avec qui elle ne s’entend absolument pas, d’ailleurs, si j’en crois les discussions téléphoniques entre Mrs Dollington et ma mère. En rentrant, croyant sans doute que je dormais, elle s’est glissée par la fenêtre. Aucune idée de l’endroit où elle alla, et je n’osais même pas le lui demander. Le lendemain, elle me dit que je ne pouvais pas l’accompagner. Je l’attendis donc sagement dans le luxueux loft de son père, regardant la télévision et dévalisant les paquets de pop-corn. Quand elle revint, elle avait l’air exténuée. Je ne su jamais ce qu’elle fit. Nous repartîmes en direction de la côte californienne le soir même. Ce week-end-ci fût l’un des plus enrichissants et intéressants que je ne vécu jamais. Et pourtant, je ne fis pas grand-chose. Je ne faisais qu’assister, en parfaite spectatrice, à un film qui dura un peu plus de seize heures.
Et ma vie retrouva son cours normal…
La sienne, par contre, non. Elle vient d’emménager à New York, paraît-il. Je suis sûre que j’entendrais parler d’elle.

Affinités :
Nouvelle en ville.

.4.

Ton Prénom :
Nina
Ou as-tu connu le forum ? :
Par l'annuaire de référencement de FA
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<3
Autre?:
g.g rpg